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 Quelque Truc Sur Les Mangas

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Hitsugi1994
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MessageSujet: Quelque Truc Sur Les Mangas   Quelque Truc Sur Les Mangas Icon_minitimeDim 25 Jan - 15:23

Manga :
(漫画 ou まんが) désigne en japonais les bandes dessinées en général. En français, ce terme désigne les bandes dessinées japonaises, et par extension, les bandes dessinées non-japonaises respectant les codes des productions populaires japonaises. Le mot manga est souvent utilisé de façon impropre pour nommer d'autres produits visuels rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique…).


Origine :
Manga souvent traduit littéralement par « image dérisoire », est composé de ga (画), « dessin », « gravure », et man (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but » mais aussi « au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « esquisse libre », « esquisse rapide » ou « image malhabile ».

Le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki ou Shiji no yukikai (1798) de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo en 1814 de Minwa Aikawa. Également en 1814, Hokusai, le peintre de la célèbre vague, nomme les images de grimaces qu'il a commencé à dessiner hokusai manga, c'est ce dernier ouvrage qui fit connaitre le mot en occident.

Il prend le sens spécifique de « bande dessinée » qu'au cours du XXe siècle, avec l'introduction de celle-ci au Japon. Lorsqu'elle y devient très populaire, après 1945 et grâce à Osamu Tezuka, le terme s'impose pour ne finir par ne plus désigner qu'elle. C'est ce terme qui a été utilisé à l'étranger (France, États-Unis, Allemagne, etc.), pour caractériser la bande dessinée japonaise, dont il est devenu un synonyme, et parfois grossièrement ramené à un genre.

Quelques notions :
Le dessinateur de manga est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiées.

Les mangas se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens en Occident que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains éditeurs choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures), mais génère toutefois un surcoût significatif.
La plupart des éditeurs ont actuellement adopté le sens de lecture japonais, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre. Autrefois cela les aurait exposé à se couper d'un lectorat plus large que les habitués du genre. Cependant, la vague de démocratisation qu'a connu le manga en France a fait que la plupart des lecteurs préfèrent désormais de loin le sens de lecture japonais.
Ailleurs qu'en France, et notamment aux États-Unis, l'adaptation se plie généralement au sens de lecture occidental.

Diffusion
À la différence de l'Europe et des États-Unis, le marché de la bande dessinée au Japon n'est pas un marché de niche mais bel et bien un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on estime à 60 % le nombre de japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Il convient de savoir que les manga japonais sont moins chers qu'en Europe, leur prix avoisinant les 500 yens (3,25 euros en octobre 2008), alors qu'en France, le prix d'un manga se situe généralement entre 6 et 9 euros selon le format et les éditions.

Le manga, qui est publié dans les magazines de prépublication, est considéré au Japon comme un objet de grande consommation plutôt qu'un objet de valeur. Cependant, des éditions reliées et brochées à l'image de celles paraissant en Occident, sont destinées à être collectionnées et conservées.

Depuis son ouverture en novembre 2006, le « Kyoto International Manga Museum » (musée international du manga de Kyoto) offre une impressionnante collection de manga (200 000 volumes sachant que la collection est amenée à évoluer).

L'énorme popularité des manga rivalise avec les grosses pointures de la bande dessinée européenne ; ainsi, les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans le monde, un chiffre qui surpasse celui enregistré par Les Aventures de Tintin et Milou avec 24 albums édités à plus de 200 millions d'exemplaires.

À noter la présence des manhwa : bandes dessinées coréennes, très semblables aux manga, dont la parution et la diffusion se font également de plus en plus dynamiques.
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MessageSujet: Histoire Des Mangas   Quelque Truc Sur Les Mangas Icon_minitimeDim 25 Jan - 20:06

Mouvements culturels initiateurs :
Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. Le premier des emakimono, le inga kyō, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, dès le milieu du XIIe siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration : l’ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya. Enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux.

Au Japon de 1861 à 1931 :
Pendant la restauration Meiji, à partir de 1868, l’ouverture obligatoire du Japon au commerce extérieur s’accompagne d’une modernisation rapide du pays sous influence occidentale. De nombreux étrangers sont attirés au Japon pour enseigner les sciences et technologies occidentales et de riches japonais voyagent en Europe. Edo, rebaptisée Tôkyô, voit ses rues, éclairées par des réverbères, se peupler de pousse-pousses sans oublier les bicyclettes d'importation. C'est la création du yen et l'interdiction du chonmage (chignon traditionnel) et du port du shin-shintô (sabre). L'usage du kimono et du hakama (pantalon traditionnel) diminue au profit du costume occidental accompagné du chapeau et du parapluie, pour les hommes, et d'une coiffure européenne pour les femmes.

Les deux seuls quotidiens existants au début des années 1860 étaient à destination de la colonie étrangère, le Nagasaki Shipping List and Advisor (bihebdomadaire de langue anglaise) et le Kampan Batavia Shinbun (Journal officiel de Batavia). La presse japonaise naît avec le Yokohama Mainichi Shinbun en 1871 et le Tokyo Nichinichi Shinbun en 1872. C'est le Shinbun Nishikie, créé en 1874, qui introduit le premier les estampes dans la presse japonaise.

Création d'une presse satirique :
La presse japonaise se transforme aussi sur le modèle de la presse anglo-saxonne avec l’apparition des dessins d’humour sur le modèle américain et des caricatures à la mode britannique à partir de 1874 avec le E-Shinbun Nipponchi et surtout avec le Marumaru Shimbun créée par Nomura Fumio qui a fait une partie de ses études en Grande-Bretagne. Imprimé entre 1877 et 1907, il publie des dessins de Honda Kinkichiro et de Kobayashi Kiyochika, créateur d'estampes ukiyo-e, qui fût élève de Charles Wirgman.

Wirgman fait partie de ces trois européens qui ont une influence certaine sur l'avenir de la bande dessinée et du manga. Ce caricaturiste anglais arrive à Yokohama en 1861 et l'année suivante il crée un journal satirique The Japan Punch dans lequel il publie, jusqu'en 1887, nombre de ses caricatures dans lesquelles il utilise des balloons. Il enseigne en même temps les techniques occidentales de dessin et de peinture à un grand nombre d'artistes japonais comme Yōichi Takahashi.

Autre caricaturiste, le français Georges Ferdinand Bigot arrive à Yokohama en 1882, il enseigne les techniques occidentales du dessin et de l'aquarelle à l'École militaire de la ville[3]. Parallèlement il publie des caricatures dans des journaux locaux et édite des recueils de gravure. En 1887, il crée lui aussi une revue satirique Tôbaé, alors que Wirgman arrête la sienne, dans laquelle il démontre sa maîtrise de la technique narrative en introduisant la succession des dessins dans des cases au sein d'une même page. Il part en Chine en 1894 pour couvrir pour The Graphic de Londres le conflit sino-japonais. De retour en France en 1899, il collabore comme illustrateur pour l'imagerie d'Épinal.

C'est à cette période qu'un fils d'enseignant hollandais dans une mission de Nagasaki quitte le Japon pour suivre des cours d'art à Paris où il tente quelques bandes dessinées dans le Chat noir avant de s'exiler aux États-Unis. C'est là que Gustave Verbeck dessine un des strips les plus originaux de l'histoire de la bande dessinée Upside-downs of little lady Lovekins and old man Muffaroo. Le strip de quatre cases se lit dans le sens normal de lecture de gauche à droite puis l’histoire se continue en retournant tête-bêche le journal et en relisant les cases dans le sens inverse, lady Lovekins se transforme alors en old man Muffaroo, le chapeau de l’une devenant la barbe de l’autre.
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MessageSujet: Création des mangas   Quelque Truc Sur Les Mangas Icon_minitimeDim 25 Jan - 20:08

C'est le caricaturiste australien Frank A. Nankivell qui travaille pour le Box of Curios, publié à Yokohama par E. B. Thorne, qui initie Yasuji Kitazawa, qui ne s'appelle pas encore Rakuten Kitazawa, à la caricature. En 1899, il quitte Box of Curios pour rejoindre le Jiji Shinpô créée par l'intellectuel Yukichi Fukuzawa désireux de développer le mode satirique au Japon. C’est Kitazawa qui reprend le terme de manga pour désigner ses dessins, il se désigne lui-même comme mangaka (dessinateur de mangas). Le premier manga considéré comme tel date de 1902. Il s’agit d’une histoire dessinée par Kitazawa dans les pages illustrées du supplément du dimanche du Jiji Shinpô. Kitazawa s’inspire beaucoup de la culture européenne, son premier manga reprend le thème de l’arroseur arrosé. Le supplément du Jiji Shinpô prend rapidement le nom de Jiji Manga.

En 1905, Kitazawa crée son premier magazine le Tokyo Puck en s'inspirant de l'américain Puck et du Rire français. Ce magazine en couleurs parait deux à trois fois par mois et contient des textes en japonais, chinois et anglais, des caricatures et un manga en six cases de Kitazawa. Plusieurs fois censuré pour ses caricatures féroces pour le pouvoir, il crée en 1912 deux nouveaux magazines Rakuten Puck et Katei Puck. Mais c'est en 1908 que Kitazawa innove dans la presse japonaise en publiant Furendo (Amis), un magazine en couleurs exclusivement réservé aux enfants. Devant le succès, il renouvelle l'expérience en 1914 en créant la revue Kodomo no tomo dans laquelle il dessine L'enfance de Toyotomi Hidéyoshi. Ce succès allait marquer le marché des mangas pour longtemps[8]. En 1914 paraît Shônen Kurabu (Le club des garçons), en 1923 Shôjo Kurabu (Le club des filles) et en 1926 Yônen Kurabu (Le club des jeunes enfants)[9]. En 1929, Kitazawa entreprend un long voyage en Europe, en Afrique et aux Amériques. De passage à Paris en 1929, il expose en présence de Léonard Foujita et y reçoit la Légion d'honneur.

À la fin de l'ère Meiji, à l'époque Taisho (1912-1926), Ippei Okamoto dessine des mangas pour le quotidien Asahi Shimbun. Il est l'un des inspirateur du mouvement des « Nouveaux représentants progressistes du manga » qui introduit au Japon les comics, entre autres Bringing up Father (La famille Illico) de Geo Mc Namus parait dans Asahi Gurafu. Si à cette époque tous les mangas utilisent plus ou moins la bulle, il y a encore beaucoup de texte écrit dans les dessins. Le premier à généraliser l'emploi de la bulle est Katsuishi Kabashima qui dessine Les aventures de Shôchan accompagné de son écureuil (Shôchan no bôken) dans le premier numéro de Ashahi Gurafu en 1923.

C'est Okamoto qui invente le terme de manga kisha (journaliste de manga) et qui crée le « Tokyo manga kai » (Association des mangas de Tokyo) en 1915, qui devient en 1923 le « Nihon manga kai » (Association japonaise des mangas) et en 1942 le « Nihon manga hôkôkai » (Association des mangas du Japon) avec pour premier président Kitazawa.

La satire et la caricature sont féroces envers le pouvoir en place et, en 1925, le gouvernement établit une censure en promulguant une « Loi de préservation de la paix ». La presse japonaise devient « politiquement correcte » mais la publication de mangas se développe. Des magazines féminins comme Shufu no tomo (L'ami des ménagères) ou Fujin Kurabu (Le club des femmes) publient aussi des mangas à destination de leurs lectorats ou pour des mères de familles qui lisent ces mangas à leurs enfants.

À partir de la guerre sino-japonaise, et comme plus tard aux États-Unis ou en Italie, la presse, y compris les mangas, se met au service de l'état pour soutenir l'effort de guerre. Cela n'empêche pas le très antimilitariste Norakuro (Le chien noir) de Tagawa Suiho, le manga d'un chien paresseux engagé dans l'armée impériale. C'est comme cela que les japonais lisent aussi les aventures de Tarô, qui déjoue toutes sortes de conjurations étrangères, (Supîdo Tarô de Sakô Shishido) et celles de Dankichi dans Bōken Dankichi (Les aventures de Dankichi) de Shimada Keizo. Ce seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.
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